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Les divagations d'une orchidoclaste

Bienvenue dans le monde de divagations, de rêveries, de râleries sans filtre ni retouche d'une maman parisienne infirmière expatriée en Bretagne et désormais en PACA. Tu verras c'est pas mal, enfin j'crois, tu m'diras.

Le Grand Bleu...

Publié le 15 Novembre 2013 par Elodie - Charlotte Divague in Des nouvelles du quotidien ...

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Ce sentiment de liberté que Jacques prend sans se poser mile et mile questions.

Il est des moments dans une vie où certains films, certaines musiques nous emportent loin, bien au loin. Là où nous n’osons pas forcément partir alors que notre esprit s'y projette, seul, égoïste, ne pouvant vivre pleinement l’expérience.

Cette envie devant ce film parfois de tout plaquer pour allez vivre mes rêves et écrire chaque jour ce qui rythme mes journées, ce qui les bercent, ce qui perturbe mon esprit.

Sentir et frôler la glace blanche, plus blanc que blanc, une eau gelée et mitrailler des heures durant comme pour garder à jamais ces souvenirs, les graver, les immortaliser. Par manque de courage ou d’impulsions, peut être que je n’ai pas osé… Peut être que nous nous laissons, bien trop souvent, envahir par un quotidien routinier.

Alors devant ce film je ferme les yeux et me laisse porter par la musique… Devant ce film je plonge avec lui et je sens l’eau au contact de ma peau et elle est si douce. Bizarrement ce n’est pas les dauphins qui me font rêver… Étrange non ?

Alors je rouvre les yeux pour m’imprégner des images qui défilent devant eux et je frissonne aux premières notes de musique.. Je suis submergée comme Jacques et ses dauphins, comme Jacques et sa famille. Les larmes peuvent monter, je ne saurais pourquoi ce film m’émeut tant. A chaque fois je souris en insérant le disque dans le lecteur… Je souris à l’avance de ce qu’il va créer en moi. Je souris à l’avance en regardant mes chaussures de marches… Je souris jusqu’à faiblir, jusqu’à ce que mes battements de cœur augmentent.

Mon exploration s’achève après quelques heures d’évasion, le générique se déroule et la vie reprend son court, là où elle s’était arrêtée.

Je ne plonge pas ce soir et ne mets pas mes pieds au contact de l’étendue bleue bretonne. Ce soir je prends plutôt un thé et y ajoute une cuillère de miel de fleurs de Vendée.

Ce soir je voyage malgré moi et je trouve ça malgré tout agréable. Inachevé mais agréable.

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