Mais pour commencer, et parce que j'aime bien faire de la sorte quand je me questionne j'ai écris ce mot à la vertical et j'ai songé à ce qu'il évoquait en moi.
Tu es prêt à faire un tour dans ma vision de ce mot ?
3 - 2 - 1 je t'emmène avec moi, c'est parti.
B de Bonté
I d'intérêt
E d'Empathie
N de Notion
V de Volonté
E d'Energie
I d'Impact
L de Largesse (disposition à être généreux)
L de Langage (verbal ou non...)
A d'Autrui
N de Nuances
C de Cœur
E d'Envie
Voilà donc déjà tout ce que ce petit mot évoque en moi. Il me paraît toujours intéressant de débuter ainsi.
Encore plus peut être quand il s'agit de mots que l'on entend et utilise à toutes les sauces.
Bah quoi, c'est trop bon les sauces, surtout avec du pain !
Mais moi j'aime bien décortiquer et savoir à quelle sauce je vais être mangé. Me faire mon idée quoi !
Bref, revenons à nos moutons, enfin non, à notre sauce "bienveillance", je vous en remet une tournée, chef deux trois plats du jour sauce bienveillance supplément humanitude pour mon lecteur s'il te plaît !
La bienveillance est définie ainsi lorsque je tape ce joli mot qui chante dans la barre de recherche :
Disposition favorable à l'égard de quelqu'un
Rassures toi, je ne vais pas te faire une suite sans fin de définitions que tu trouveras tout comme moi sur notre super ami du XXIème siècle, le bien nommé Google, mais il en fallait bien quelques unes tout de même, histoire de voir si ce que ce mot évoque en moi est bon ou pas, et qui sait, te faire gagner quelques minutes de ton temps.
Je ne connais que trop bien notre ami le lapin d'Alice.
Comme je ne suis pas totalement convaincue, je descends dans les résultats de cette recherche.
Et là, un peu plus complète :
La bienveillance est la disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur d'autrui. Le terme est calqué sur le latin benevolens qui par la suite a donné le doublet lexical benevolence
Oh! Mais je suis pas si mal dans ce que cela évoque en moi !
Ou alors j'ai de bons restes de ce travail écrit de fin d'études. Le TEFE pour les ESI qui me lisent n'est que trop bien connu, craint ou tout comme moi adoré. Car oui, j'ai adoré l'écrire et y mettre toutes mes tripes, mais je te raconte un peu plus bas, ne brûlons pas la sauce !
Quoique, en y repensant, et après relecture je confirme, je ne parlais pas de bienveillance.
Bouges pas, je te montre mon premier vrai bébé, celui qui m'a vallu des heures de lectures, de recherches, des entretiens, des mails, et tout le toutim.
Celui que j'ai tant aimé réaliser.
Celui dans lequel j'ai mis tout mon cœur et beaucoup de tendresse, mon "Le mieux vivre des soignants et residents en institution : vers une nouvelle approche du soin, l'humanitude et le `vivre debout`".
C'est avec beaucoup d'intérêt, d'énergie et de volonté que j'ai par la suite utilisé toutes ces notions dans ma pratique Infirmière mais également dans d'autres nuances, dans ma vie quotidienne.
Ne t'est il pas connu d'entendre "il/elle est brave". Comme si, ce signe de grande bonté était une tare que tu te traînes tel un fardeau sur le dos.
De la même façon si tu es brave tu es pas forcément bien bien joli(e)...
Merci le supplément préjugés à la c** mais bon, la langue française est joueuse et encore faut il ne pas oublier le sens des mots.
Les choisir justement, tendrement, précautionneusement, précieusement afin de respecter cette langue si riche pour ne pas créer des maux.
Un peu d'empathie M'sieurs, Dames j'en arrive à mes quelques idées pour être plus en humanitude, plus bienveillant envers autrui.
Le lien entre les deux ? J'y viens...
Car, je pense que si cette philosophie de soin était utilisée et enseignée plus largement dans tous les domaines nous ne serions plus une minorité à nous sentir si seul(e)s et alors si l'envie se faisait nous serions tous et toutes de part toutes les formes de langages un peu plus unies... Mais, mais serait-ce arrangeant pour les biens pensants bien trop heureux (ou peureux si tu préfères une jolie liaison qui ne sonne pas si faux...).
Je me pose seulement des questions, là, le temps de ma pause et que mes filles se reposent...
Enfin, tout ce que j'écris est de ma plume hormis ce que tu lis et que je note alors entre deux petits guillemets auxquelles j'ajoute une astérisque. A l'intérieur de ces guillemets, de jolies phrases pour illustrer mon texte que je tire de ma bibliographie de mon bien aimé travail écrit de fin d'études, TEFE pour les intimes, et issues principalement pour ce texte ci sur la bienveillance du site sur l'humanitude de Gineste Marescotti.
Tout le reste donc c'est bibi, j'espère que tu aimeras cette lecture, tu me diras.
De mon côté, je t'avoue que, travaillant encore à l'ancienne sur un carnet avec un stylo plume, je sais ce que j'ai rédigé et je suis plutôt contente de moi. Enfin je crois, enfin tu me diras... Bref, je continue.
Comme j'aime faire des largesses, voici quelques langages que j'aime et que je tends autant que faire se peut à pratiquer quotidiennement et à enseigner à mes donzelles en devenir.
Le toucher tendresse : parce que nous ne pouvons le nier, est au centre de ma pratique soignante et qu'il représente l'entrée en contact avec la personne.
Il est capable selon la philosophie de soin d'Yves Gineste et de Rosette Marescotti de "transmettre l'espoir, de soutenir le courage, et de refléter en même temps, la reconnaissance de la valeur humaine de l'autre"*.
Alors, le toucher devient une stimulation pouvant donner envie à la personne de "demeurer présente au monde"*. Il favorise une bonne estime de soi, il est porteur de chaleur et de réconfort.
L'importance du regard, le regard partagé : en fonction de la façon dont nous nous positionnons, notre regard peut être rassurant, englobant, faisant preuve de présence et d'attention.
Comme il peut également être porteur de froideur, dureté et réprobation, plaçant la personne en infériorité.
Le regard se doit donc d'être bienveillant car c'est "dans l'œil des autres que nous percevons ce que nous sommes et ce que nous valons"*.
Et donc, notre regard d'Homme d'émotions est "révélateur de notre acceptation de l'autre et de notre ouverture à sa souffrance"*.
Les regards proches, horizontaux, axiaux, longs, correspondant à la mise en humanitude et ce, dès la plus petite enfance.
L'importance du sourire : le sourire signe de relation propre à l'Homme est une capacité développée très tôt dans notre évolution. Il "a ponctué les moments joyeux de notre vie"*, il marque la relation dans la confiance que l'on accorde à autrui.
Le sourire peut être marqueur de bien être mais il représente également pour nous humains "un signe d'ouverture, de disponibilité à l'autre qui entraîne, [...], une certaine décontraction du corps bénéfique aux deux interlocuteurs"*.
On peut dire que le sourire "manifeste le plaisir de la rencontre et la volonté de partager un moment ensemble"*.
Enfin, il est admis dans notre culture occidentale que sourire et rire sont des marqueurs de bonne santé alors "n'hésitons pas à distribuer à profusion ce médicament extraordinaire"*.
Bref, tu vois, je suis inspirée et je pourrais écrire et écrire encore sur ce sujet.
As-tu remarqué que j'ai pu caser tous les mots que m'évoque la bienveillance au cours de ce texte ?
Pour autant, est ce que je me défini comme étant bienveillante ? Je pense que oui. Mais je dirais plutôt que je suis dans l'humanitude à 100% et est ce que je la défend au quotidien tant personnellement que professionnellement ? Oui, un grand oui même si, devant une philosophie si mal connue, je me sens parfois seule, je la defend.
Car c'est ainsi, "l'humain est un être social ayant besoin des autres"* pour vivre.
Alors respectons-nous, aimons nous, soyons bienveillants, bien-traitants et en humanitude.
Si tel est le cas, merci de m'avoir lu jusque là, je suis toujours uniquement sur Instagram sous le même pseudo.
Et avec beaucoup de bienveillance, je te dis à bientôt et au plaisir de lire ton retour.
@elodivague